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LES GROUPES:

MOZAFAR SHAFII ET L'ENSEMBLE RAST, musique classique persane
avec Mozafar Shafii (chant), Mohammad Merati (kamânche), Arash Mohafez (santur), Behnaz Behnam-nia ('ud), Leyli Atashkar (setâr), Zia Mirabdolbaghi (percussion zarb)




Ensemble Basiani, chants polyphoniques de Géorgie
avec Meskhi Bezhan, Khachidze Elizbar, Donadze Gela, Tsetskhladze Paata, Lominadze Batu, Tskrialashvili Zurab.

ENSEMBLE RHOUM EL BAKKALI du Hadra Chefchaounia, Maroc
avec Rhoum El Bakkali (chef de troupe, soliste et percussion), Fatima Zohra Lahlou (soliste), Hanaa Imrani (soliste et percussion), Badia Elbakkali (choeur et percussion), Kaoutar Hmied (choeur et danse du hadra), Ouahiba El Bakkali (choeur et danse du hadra), Sanaa Makhchan (choeur et danse du hadra), Hasnaa Kharchouch (soliste), Latifa Serhani (percussion), Nesserine Aoulad Haidour (soliste et percussion), Soukaina Imrani (soliste et percussion), Raouya Oulad Ali (soliste et percussion), Ahmed Mouhibe (manager et accompagnateur)

Ensemble Singhini,
chants et danses des cités royales Népalaises
avec Rameshwor Maharjan, (tambour dhimay, danse),
Kiran Maharjan (tambour dhimay, danse), Ramesh Maharjan (tambour dhimay, danse), MileshTandukar (tambours dhimay, daphakhin et cymbales bhussyah), Santosh Bhakta Shrestha (vièle esraj et cymbales bhussyah), Swayambhu Ratna Shakya (chant, cymbales, tambour damaru), Deependra Ratna Shakya (chant).

Ensemble Siculafolkexpress
de Salvatore Meccio
avec Massimo Laguardia, Vittorio Catalano, Fabrizio Trittico, Petra Cavaliere et Sergio Odori.  

 

MOZAFAR SHAFII ET L'ENSEMBLE RAST

Depuis quelques années, Mozafar Shafii s’affirme comme un des rares maîtres de chant à part entière, tant par l’étendue de son répertoire, la justesse et le naturel de sa voix, que par son goût très sûr et son éthique personnelle. Il est né en 1951 à Jôsheghân dans une famille où depuis près de trois siècles se transmet l'art du chant religieux ou classique. Il s'initia au chant avec son père, poursuivit avec Ismâ’îl Mehrtâsh, puis durant quinze ans, étendit son répertoire auprès du fameux Mohammad Rezâ Shajariân, mais sans jamais imiter son style.

Né en 1972 à Kermanshah, au Kurdistan iranien, Mohamad Ali Merati s'est très tôt passionné pour la viole kamânche, (l'instrument le plus populaire de sa région d'origine). Par la suite il s'est initié au jeu subtil du radif classique, dans ses différentes versions qui lui ont été transmises par des maîtres réputés comme H. Montazeri, A-A. Shekarchi , A. Kamkar, ainsi que d'autres instrumentistes tels que Hushang Zarif et Farâmarz Pâyvar. Toutefois son style de jeu a été marqué davantage par le fameux Asghar Bahari, artiste inspiré qui a dominé son époque.

Arash Mohâfez, né en 1981 à Téhéran, a commencé l’apprentissage du santur à onze ans, puis, pendant huit ans, il a suivi les master class de Majid Kiâni, un représentant du style ancien, et plus tard il a perfectionné son jeu en suivant les conseils deMoh. -Rezâ Lotfi. En 2009, il a obtenu un Master d’ethnomusicologie à Paris VIII. Il enseigne le santur depuis une dizaine des années et a donné des concerts en Iran, en France et en Azerbaïdjan. Son style, imprégné de classicisme, intègre aussi avec élégance les apports nouveaux qui ont fait évoluer cet instrument.

 



Zia Mirabdolbaghi se distingue des virtuoses de la percussion zarb par sa rigueur dans l'accompagnement, sa fine perception des subtilités des pièces mesurées et sa vaste culture musicale. Représentant de l'école ancienne, il a travaillé sept ans sous la direction du fameux maître Djamchid Chemirani. Il a accompagné les meilleurs musiciens iraniens, comme Hoseyn Omumi, Majid Kiani ou Dariouche Tala'i.

Dans un passé encore récent, le 'ud était un instrument marginal, laissé dans l'ombre de la renaissance musicale qui a eu lieu vers 1840. Depuis une vingtaine d'années il a réintégré l'ensemble classique et a trouvé de bons interprètes parmi les femmes. Comme cet instrument n'a pas encore atteint sa perfection dans les mains d'un grand maître, les joueurs de 'ud travaillent surtout avec les joueurs d'autres luths.
Behnâz Behnam-nia, née en 1982, a appris avec Moh. Firuzi, ainsi qu'avec des musiciens jouant le setâr et le târ, comme Mas'ud Sho'ari,Dariush Talâ'i, ainsi qu'avec Moh. -R. Lotfi et D. Pirniâkân. Behnâz Behnâm-niâ est très demandée et joue dans plusieurs groupes.

Après avoir travaillé le luth setâr avec les musiciens les plus fameux, Leyli Atashkâr est retournée au style des Anciens dont les représentants se font de plus en plus rares. Sa connaissance approfondie de la poésie, des mètres et du rythme, et ses années passées en Asie centrale, ont contribué à affiner son goût très classique. Elle a donné des concerts en France, Suisse, Tadjikistan, Allemagne et Italie, notamment avec l'Ensemble Leyli qui réunit principalement des femmes.